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2013

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Après ce terrible accident, comment as-tu fait pour garder le moral ?

Quand je me suis réveillé, après quelques jours de coma provoqué, je me souviens de mon père à mes côtés. Il m’a dit tout simplement : « tu as perdu une jambe ». Je lui ai répondu : « ce n’est pas grave, on va s’adapter », heureux d’être toujours vivant. 

Comment se sent-on, à 25 ans avec un bout de jambe en moins ?

Je pense me sentir pareil qu’à 25 ans avec un bout de jambe en plus, bien que je ne puisse pas comparer. Je n’ai jamais eu 25 ans à 2 jambes ! Mais si je fais la comparaison  avec « ma vie d’avant », ma vie actuelle est beaucoup plus intéressante que la précédente.

As-tu eu à souffrir du regard des autres ?

Depuis tout jeune, je cultive la différence pour me démarquer des autres dans le but d’avoir la sensation ou l’impression d’exister. Étant tellement insignifiant à l’échelle de l’humanité, ma « spécificité » physique (l’amputation) me permet de donner un sens à ma vie, en tentant d’aider les gens,  leur donner l’exemple à suivre,  faire la promotion des intérêts du dépassement de soi.

Notre société est comparable à une fourmilière géante avec des milliards de fourmis, quasi toutes identiques, ma spécificité physique me permet d’être une fourmi avec une « chasuble fluo ».

(Les gens qui ne m’ont vu qu’une fois peuvent me rencontrer dans 10 ans, ils se souviendront toujours de moi. Je considère cela comme un sacré atout de communication).

Qu’est-ce qu’un handicap ?

Un handicap est une simple difficulté à exécuter une tâche, un travail, un sport, etc…

Je prends un exemple que j’utilise souvent dans les interventions que j’effectue dans les établissements scolaires :

Le handicap n’est pas seulement physique. En réalité il nous concerne tous. Il faut dédramatiser le terme trop souvent assimilé au malheur. La timidité, par exemple, est un handicap lorsque l’on doit faire face à un auditoire. Autre exemple, deux enfants font une dictée. L’un écrit en bleu et obtient 12 sur 20, l’autre écrit en rouge car il a oublié le reste de ses stylos et mérite 18 sur 20. Le rouge étant réservé aux professeurs, l’enfant est pénalisé de 4 points et obtient donc 14 sur 20. Dans cette situation, il a eu un handicap du fait qu’il n’avait qu’un stylo rouge en sa possession, pour autant il conserve la meilleure note. Morale, on peut-être handicapé (par quelque chose ou physiquement) et être le meilleur. Certains palmarès sportifs dans le monde du cyclisme handisport pourront étayer cet exemple! 

Jérôme, peux-tu nous expliquer ce qu’est la « Skippy Attitude » ?

En résumé, chacun a des objectifs à remplir dans la vie : fonder une famille, avoir un travail stable, des objectifs sportifs, avoir le permis de conduire ou simplement le dernier téléviseur à la mode. Chacun a également ses handicaps de situation, ses obstacles (économiques, sociaux ou juste un manque de motivation …)

Le but est de franchir les obstacles que l’on rencontre pour atteindre ses objectifs.

Skippy,  c’est un surnom que l’on m’a donné en centre de rééducation quand à l’époque le seul moyen pour moi de me déplacer était de sauter à cloche pied.

Je joue avec cette image du Kangourou qui a la réputation d’être combatif mais ce qui m’intéresse le plus c’est sa capacité à franchir les obstacles qu’il rencontre en sautant.

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LE SKIPPY Club

Beaucoup de personnes affluent pour rejoindre et partager la philosophie "du meilleur de soi-même",

"Je donne le meilleur de moi-même pour aider mon prochain (à ma manière) en lui exposant ma façon de voir la vie. Ma vie quotidienne et passée, mon sport et mon handicap servent de témoignage ».

Jérôme

 

Peut-on adopter la « Skippy Attitude » dans d’autres domaines que le sport ?

Les membres du « Skippy Club» vont répondre à ma place :

«J'ai commencé la musique à 61 ans. Je ne serai jamais un pro mais j'aurai au moins réalisé mon rêve, et à chaque répétition je donne le meilleur de moi-même » Georges M.

"J’ai des difficultés avec mon couple en ce moment mais je ferai tout mon possible pour que cela marche et si ce n'est pas le cas, je pourrais être fière de moi car je me serais battue jusqu'au bout. Je n'aurais rien à regretter puisque j’aurais tout donné" Aurélie W.

(Voir les autres témoignage dans la rubrique Skippy attitude, colonne de gauche)

Que peut-on donner comme conseil à ceux qui ont des « coups de blues » ?

Je ne suis pas apte à donner des conseils. Je me dis juste que si j’avais un jour un coup de blues je penserais que beaucoup de gens sont plus en galère que moi, voire décédés et qu’ils aimeraient volontiers prendre ma place.  

Nous aurons tout le temps d’être tristes quand nous serons sous terre.

L’important est de toujours se donner à fond mais surtout à accepter la « non atteinte » de l’objectif.

Et oui !!! Tout n’est pas possible !! Sinon Père Noël, si tu m’entends, je souhaiterais qu’il me pousse des ailes pour pouvoir éviter les embouteillages le matin !

   

Mise à jour du site le 01/04/2013

 

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